(f) sophie cookson ★ trouble will find me (petite soeur).

nom : Templeton. prénom(s) : Delhia. naissance : 1990 à Castle Blacknest - elle a 29 ans.  ascendance : Leurs parents sont né-moldus. La famille côté paternel et maternel est assez étendue, mais de leurs innombrables cousins, elles sont les seules sorcières. nationalité : Américaine. origine(s) : Danoises d’après leur père, elles n’ont jamais cherché plus loin leurs racines. occupation : À l’inverse de Nell, Delhia a toujours été un petit génie sur les bancs de l’école. À la poursuite d’une reconnaissance perpétuelle, Delhia court après un idéal professionnel et met tout en oeuvre pour arriver au sommet (quelle que soit son occupation). statut financier : Parce que reconnaissance rime forcément avec richesse dans l’esprit de Delhia, elle est (ou a été) dans une bonne situation financière. statut civil : Récemment célibataire. Elle était sur le point de se marier quand elle a découvert la liaison qu'entretenait le fiancé avec une de ses collègues (et amie). orientation sexuelle : It's no matter of gender. signe distinctif : Dans son adolescence, Delhia a contracté une forme assez sévère de la dragoncelle, qui lui a valu un séjour de plusieurs mois à l’hôpital. Elle a frôlé la mort, ne se gêne pas pour le rappeler à quiconque l’aurait oublié ; est devenue hypocondriaque, à l'écouter elle est toujours malade de quelque chose. quartier : Pour l’instant le vieux quartier, où elle dort sur le canapé de sa soeur (un nid à microbes, si on lui demande son avis)(et même si on ne le lui demande pas).

family ━ Leurs parents se sont bien trouvés : tous deux nés dans des familles no-maj pour qui la magie était une vaste fumisterie cantonnée au domaine de la fantaisie, la découverte que leurs petits rejetons étaient des sorciers les a passablement secoués. Sans avoir souffert du rejet, ils n’ont jamais réussi à trouver une vraie place, à concilier monde magique et mon no-maj. Peu après leur rencontre, ils s’établissent à Castle Blacknest, s’y marient et n’en n’ont pas bougé jusqu’à aujourd’hui. Leurs filles, Ornella et Delhia, sont nées ici. Les gosses ont été mêlées aux repas de familles qui rassemblaient leurs parents et leurs tripotées de frères et soeurs no-maj ainsi que leurs propres enfants jusqu’à l’âge de dix ans, jusqu’à ce que les dissensions éclatent et que leur père, Cecil, refuse désormais de recommencer ce genre de connerie. Les filles ont grandi avec leurs cousins, ont continué de les voir, se sont débrouillées pour dégoter des téléphones no-maj pour poursuivre la communication avec eux; passaient leurs vacances chez eux, et une fois adultes, ont passé des semaines d’été dans des locations sur la côte où le mot d’ordre était : débauche. Ils entretiennent des bons rapports et partagent à l’égard des uns et des autres une fascination sans bornes pour leurs modes de vie respectifs. Ainsi Delhia possède une culture no-maj assez poussée et compte des amis qui le sont, autant que des sorciers, si elle y réfléchit bien.
Delhia s’entend bien avec ses parents, en particularité avec sa mère, Elizabeth. C’est une relation mère-fille à la limite du fusionnel qui fait Nell lever les yeux au ciel chaque fois qu’elle les voit attablées pour échanger à voix basse leurs derniers potins. Encore maintenant, il suffit qu'elle souffre du plus petit bobo pour que sa mère accoure avec le kit de survie complet.

health ━ Delhia était une gosse fragile ; elle attrapait tous les rhumes qui passaient par là, était, de fait, couvée par sa mère, qui selon l’avis de Nell a largement contribué à la rendre aussi capricieuse. Elle lui passait tout sous prétexte qu’il fallait faire attention à sa santé, mais on n’a jamais compris en quoi lui laisser tirer les cheveux de ses petits camarades de jeu allaient l’aider à éviter d’être malade. Il est certain que d’avoir été couvée de la sorte n’a pas aidé Delhia à moins se comporter comme une princesse. La dragoncelle qui la cloue au lit pendant des mois peu de temps après son quinzième anniversaire achève de la rendre parano à l’égard des maladies, virus et autres germes susceptibles de la renvoyer à l’état végétatif dans lequel elle a été pendant des semaines. Le traumatisme a rendu Delhia (un peu trop) à l’écoute d’elle-même; elle analyse chaque changement corporel ou émotionnel et en déduit immanquablement qu’elle souffre d’une nouvelle pathologie - dépression, malédiction, éclabouille si d’aventure un minuscule bouton apparaît sur son front. Tout est bon pour se plaindre, malgré que sa terreur soit réelle.

school & carrier ━ Delhia était brillante - l’est encore. Quand Nell se morfondait d’ennui dans le fond de la classe en rêvant de momies et de dragons, la cadette recrachait à la virgule près les lignes d’arithmancie et exécutait avec une grâce inégalable les enchantements les plus complexes qu’on lui enseignait en classe. C’est sans surprise qu’elle intègre l’université de Castle Blacknest et obtient son diplôme en (ici) en tête de sa promotion. L’ascension professionnelle est fulgurante, et Delhia excelle réellement dans tout ce qu’elle fait, ce qui agace profondément Nell et donne une bonne raison à sa cadette de lui rappeler le gouffre qui les sépare.

character ━ En constante recherche d’attention, elle fait de son mieux pour plaire et dépend beaucoup de ce que les autres pensent/disent d’elle. Compétitive, elle aime les défis et les sports de combats, avec une préférence certaine pour ceux qui lui permettent de briller en solitaire, trop individualiste pour accepter les erreurs ou l’incompétence de ses coéquipiers. Idem pour les travaux de groupe. Delhia est quelqu’un de drôle et de sociable, s’ennuie dans la solitude et accepte difficilement d’être ignorée. Un poil envahissante, elle manifeste souvent un intérêt parfois intrusif pour la vie privée des autres. On peut toutefois compter sur elle; elle est loyale, à l’écoute, malgré un narcissisme latent qui se voit de l’extérieur. Delhia est quelqu’un de flamboyant, qu’on oublie difficilement, qu’on aime ou qu’on déteste, et souvent les deux en même temps. Elle incarne la réussite et l’épanouissement, et il y a de quoi en énerver plus d’un… à commencer par sa propre soeur.
Déterminée et têtue, elle se fixe des objectifs et laisse peu de chance au hasard. Elle fait tout pour arriver à ses fins et y arrive bien souvent.

lover ━ Un poil fleur bleue, elle érige le mariage de ses parents en modèle à suivre. Aspire à un mariage en grandes pompes, se voit déjà face à l’hôtel au bras de son père et tous les clichés qui en découlent, envisage, plus tard, des enfants, des petits-enfants, une maison sorcière en centre-ville d’une ville dynamique… Comme pour le reste, sa vie amoureuse est un plan finement calculé qu’elle finira bien par voir se réaliser un jour. Cependant, l’amour n’est pas une variable très fiable, et les déconvenues ont été nombreuses. Peut-être est-elle trop exigeante, pas assez flexible pour lâcher du leste à ses partenaires.

castle blacknest ━ S’il y a une chose qu’elle partage avec Nell, c’est son amour pour la vie en métropole, l’effervescence des grandes avenues et l’anonymat (relatif, en ce qui la concerne) que confère les grandes villes. Elle porte sa ville natale dans son coeur, c’est certain, mais n’envisageait pas d’y vivre avant sa retraite (les jardins de la Grande Roseraie lui paraissaient être un plan d’avenir acceptable pour y mourir, pas avant). Cela dit, sous la déconvenue que suscite son retour, elle éprouve un certain plaisir à l’idée de revoir des connaissances du lycée ou de l’Université qui sont restées ou revenues ici. Elle renoue avec la ville comme on le fait avec une vieille amie.