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 candide CRUSH

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Message# Sujet: candide CRUSHcandide CRUSH EmptyVen 8 Nov 2019 - 21:08

Tiberius "Ty" Ollerton
Officier fédéral
Sang-pur
Américain
image avatar01
american wizard identity card.
nom : Ollerton. Ce patronyme qui a parcouru l'Atlantique, qui a ramené avec lui ses origines anglaises maniérées. Le nom connu de tous, tellement il a fait les titres des journaux locaux. Ollerton, le général de la division des aurors, boucle une nouvelle affaire sordide. Cet Ollerton-là, c'est son père, celui qui a fait la réputation de sa famille et n'est pas prêt à laisser la place à la nouvelle génération, malgré l'ambition de sa descendance. prénom(s) : Le benjamin de la famille s'est vu affubler du prénom du grand-père, l'aïeul resté sur le Vieux Continent, celui qui envoie toujours du thé pour les fêtes de fin d'année. Tiberius, consonances vieillottes d'un latin lointain, le jeune homme préfère qu'on l'appelle Ty, surnom duquel il se sent beaucoup plus proche. Très peu connaissent d'ailleurs son véritable prénom. naissance : C'est dans la capitale américaine, Washington que Ty a vu le jour, bien qu'ils y ont vécu très peu de temps. Né le 26 mars 1992, il a aujourd'hui vingt-sept ans. ascendance : Tradition puritaine des familles anglaises, préservation des valeurs et de la survie américaine ont donné naissance à une lignée de sang-pur. Les Ollerton ne cherchent pas spécialement à prolonger la coutume par des mariages de raison. Modernes dans cette société où les Non-Maj sont encore mal vus, ils ne pensent pas que leur sang leur donne droit à des privilèges, et ne se sentent pas supérieurs. Du moins, Ty en est-il intimement convaincu. Les nombreux détracteurs de la famille Ollerton chuchotent d'ailleurs sur leur passage qu'ils ne sont rien d'autre que des traîtres à leur sang, car la mystique de la sorcellerie indienne n'est qu'hérésie à leurs yeux. nationalité : Né sur les terres de ses ancêtres, le pays des sorcières de Salem, Ty n'est autre qu'américain. origine(s) : Les accents se mélangent tel un melting pot de cultures à la table de la salle à manger, lors des dîners de famille obligatoires, tous les dimanche. Pas étonnant, quand on sait qu'Arthur Ollerton, le patriarche, a gardé un accent britannique très prononcé, duquel il est on ne peut plus fier. Quant à Katy Collins, si son nom n'est pas des plus équivoques, son teint halé, sa particularité à dompter la magie sans baguette et les breloques qui lui pendent toujours autour des poignets et du cou ne trompent personne : amérindienne d'aussi loin que remonte l'arbre généalogique, Katy est fière du patrimoine qu'elle a transmis à ses enfants. Quant à Ty, il ne se sent ni l'un ni l'autre. Il est loin de représenter le flegmatisme anglais si célèbre, se rapproche plutôt du sang chaud des indiens. Néanmoins, il rejette totalement cette partie de lui-même, sans pouvoir se l'expliquer. occupation : Le chemin lui était tout tracé. Comme son père, comme son grand-frère avant lui, il allait faire ses armes et ses preuves, devenir l'un des meilleurs aurors de sa génération. Autant dire qu'il était bien parti. Son D.U.C. obtenu à l'université de Blacknest, il est rentré au service du Département des Aurors, digne successeur du père. Presque cinq ans à traquer les mages noirs, à prendre du galon, jusqu'à obtenir le titre de Capitaine, à l'aube de ses vingt-sept ans. C'était sans compter sur l'accident, le guet apens. Meurtrissure enchantée, de celles qui laissent des traces. Aujourd'hui, on lui interdit formellement de retourner sur le terrain. Le Capitaine est devenu Officier Fédéral des permis de port de baguette. Un métier qu'il abhorre particulièrement. statut financier : L'argent n'a jamais été particulièrement un problème pour les Ollerton. Néanmoins, le poste d'officier est loin de payer aussi bien que celui de capitaine. Ty a décidé d'habiter dans le Vieux Quartier, car c'est celui qui abrite les affaires les plus intrigantes, les habitants les plus malotrus. Ainsi, il est directement au cœur de l'action. statut civil : Les événements se sont succédé, non sans s'améliorer. La fiancée lui a rendu la bague de promesse, le laissant avec un cœur brisé et un goût amer d'inachevé. L'accident n'a pas fait que lui prendre son emploi, le moteur de sa vie, mais également l'amour confortant. Désormais seul, il tente d'abord de reconstruire sa vie comme un puzzle, avant de penser à reconquérir une autre. orientation sexuelle : Ty ne jure que par les courbes féminines, hétérosexuel. particularité : Apprenti animagus. groupe : Il aimerait pouvoir dire qu'il est réfléchi, sage et posé, comme Lughtierne, mais il ne ferait que se bercer d'illusions. Tous ceux qui connaissent son tempérament ne le définiraient pas autrement qu'un membre de la claymore de maureen.
american wizard fingerprints.
candide CRUSH T4ky plumes / paix Bois de houx, le cœur de sa baguette contient une plume de queue d’oiseau-tonnerre, ce qui la rend particulièrement difficile à manier. Vingt centimètres, plutôt rigide, elle lui vient de la boutique Wolfe, la Chacta, ce qui lui rappelle constamment ses origines indiennes.

candide CRUSH Kea7 serpent / guérison La décadence, la dégringolade, les ténèbres qui l'entourent, sans une once de soleil, d'espoir pour le conforter, lui murmurer à l'oreille qu'il va s'en sortir. Perdre tout du jour au lendemain, malgré le dur labeur, se retrouver déserté de tous et sans plus rien, ni personne à qui se raccrocher. Un cauchemar qui lui serre le cœur et la gorge. Son épouvantard, rien d'autre qu'une réalité qu'il est en train de vivre.

candide CRUSH 3rxi cactus / courage La potion d'amour ? Le sentiment amer d'un bibelot chargé d'émotion, oublié lors du déménagement ; l'odeur d'un parfum qui traîne encore dans l'armoire, empreint de moments partagés ; les souvenirs d'une photo déchirée, brisée sur des éclats de rire ; le tout saupoudré d'un bon goût de trahison.

candide CRUSH J4y4 aigle / autorité D'une envergure incommensurable, le rapace fait de filaments argentés est beaucoup plus imposant que son homologue animal. Grand-duc d'Amérique, le patronus de Ty représente un combat constant qui se déroule à l'intérieur du sorcier. S'il se perd contre les ombres qui l'attaquent, il oubliera son propre chemin ; tandis que s'il écoute sa voie intérieure, il détiendra un grand pouvoir, celui de la vérité. C'est ce que sa mère appelle l’épreuve du Grand Duc, qu'elle surnomme son animal Totem. Autant dire que Ty n'y croit pas une seconde.
candide CRUSH R63h tipi / foyer Thunderbird à Ilvermorny, Stormraven à Castel Blacknest. Depuis qu'il est gamin, Ty n'a pas changé. Il rêve d'aventures, de capes et d'épées de baguettes, de faire ses preuves, ambitieux garnement qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins. L'âme, pourtant, c'était le caractère le plus important, celui qui le définit le mieux. Celui qu'il fait taire, tout au fond de lui, celui qu'il ne veut pas écouter, se fiant plus à sa tête qu'à son cœur, sans savoir que son instinct est son plus fidèle allié.

candide CRUSH Z7cj roue de la diligence / renouement
━ Depuis son accident, il y a à présent plus de sept mois, nombre de choses ont changé dans le quotidien de Ty. Entre autre chose, s'il a perdu son poste de Capitaine, c'est à cause d'une blessure qui lui a arraché - littéralement - la jambe droite. Désormais remplacée par une jambe de bois, il claudique au moindre de ses pas, élément perturbant pour une personne qui a toujours eu un équilibre parfait. Il a le syndrome du membre fantôme, douleur constante ressentie dans la jambe qu'il ne possède plus. Un coup pour le moral en plus. Néanmoins, ce n'est pas l'unique élément qui l'a mis au ban de son occupation. En effet, on l'a jugé trop impatient de revenir sur le terrain, trop empli d'une rage pour assouvir une vengeance qui ne peut coexister avec sa profession. Ty ne se l'avoue pas, mais il souffre de trouble de stress post-traumatique, c'est ce que le psychomage a indiqué sur son rapport et qui lui a valu d'être relayé au rang d'officier administratif. Pour son bien... Et celui des autres.

━ Devenir Auror est un entraînement quotidien, qui impose un rythme poussé et des connaissances aiguës en tout domaine. C'est ainsi que Ty a développé une maîtrise en magie sans baguette, pour laquelle il avait des prédispositions. S'il s'en servait notamment en combat de terrain, lorsqu'il traquait les mages noirs ; il ne l'utilise dorénavant plus jamais en dehors du cadre professionnel, trouvant cela trop... Anormal. Il préfère grandement utiliser sa fidèle baguette.

━ Ty a une rune tatouée sur le bras gauche, côté du cœur, qu'il s'est fait faire quelques semaines après la disparition de sa grand-mère, de qui il était très proche. Dagaz, elle représente à la fois l'équilibre, l'ordre, mais également le paradoxe.  
candide CRUSH 69v5 cible / détermination Les bonnets du chapeaurouge, une bande de bons à rien qui organise des duels illégaux, dans les bas fonds du Vieux Quartier. Ty a toujours eu vent de leurs manigances, sans jamais parvenir à les dénicher. Alors qu'il n'avait plus les droits, ni les devoirs d'un Capitaine, le mot de passe est soudain parvenu jusqu'à ses oreilles interpellées. Il a commencé à s'y rendre, d'abord en tant que spectateur, ensuite en tant que combattant. Le jeune homme ressent le besoin de prouver qu'il peut encore se battre, que rien n'a changé, qu'il est resté le même. Il n'a pas encore gagné un seul match jusqu'à présent.
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Message# Sujet: Re: candide CRUSHcandide CRUSH EmptyVen 8 Nov 2019 - 23:48

cette putain de vie se crash trop souvent comme un test
« - Tiens, bois ça », qu'elle lui dit, en lui refourguant une tasse brûlante dans ses mains jointes. Chupito ! »
Un jeune homme lui fait face, les mèches brunes tout emmêlées sur son visage bistré. Des cernes noirs lui barrent son regard éteint, pourtant, une lueur de malice brille toujours au fond, quand on sait la dénicher.
« - Cul sec ? Ça pue, ton truc. T'as mis quoi dedans ?
- Ne pose pas de question, tonto ! La vieille dame pose ses mains sur les siennes, portant la tasse à ses lèvres, l'obligeant à en ingurgiter le contenu sans plus de protestation. , parfait, lindo. Prends ton temps pour apprécier le breuvage. »
Ty lance un regard de foudre à sa grand-mère, qui se rassoit dans le fauteuil face à lui, l'air énigmatique de l'expérience tendu sur ses traits ridés. Les larmes lui sont montées aux yeux à cause de la chaleur du thé, tandis que le goût de celui-ci le fait toussoter sans retenue. Ce qui n'a pas l'air d'inquiéter son abuelita.
« - Si tu voulais m'achever, un avada kedavra aurait été plus rapide et moins douloureux. »
Les yeux aveugles de la grand-mère s'écarquillent de surprise, tandis qu'elle bat l'air comme si elle avait voulu le frapper.
« - Ay, pero qué dices, Tiberius ! Son prénom sonne toujours plus ombrageux sur ses lèvres, tandis qu'elle fait rouler le r et termine d'un glorieux ous. Ne dis pas ce genre de choses dans ma maison, papito. »
Il n'a plus le courage de la contredire, de lui dire que ça fait bien longtemps qu'il n'est plus un papito, qu'à vingt-sept ans, il est un homme, mais il connait déjà sa réponse. Elle lèvera les bras au ciel en s'écriant imposible !, en lui assurant qu'il restera toujours son papito. Sûrement le lot éternel à subir, quand on est le benjamin de la famille. Alors il se contente de soupirer, un souffle chaud au goût de plantes aromatiques peu ragoutantes. Non, décidément, il n'a même plus la force pour ça.

Son regard ambré quitte la tasse vide pour se poser sur la petite habitation. Remplie de babioles amassées durant toute une vie, des photos agitées de bras qui saluent et qui trônent sur les meubles, les tables et les cheminées sur des napperons qu'il a toujours connus là, le balai qui se promène tout seul, plus comme s'il évitait la poussière que s'il était en train de la ramasser. Ses yeux reviennent sur lui, sur sa jambe gauche qui ne fait que tressauter, signe de sa nervosité constante. Puis il regarde le trou béant laissé par l'absence de sa guibolle droite et son cœur le serre de nouveau. Ty n'est pas encore habitué à cette vision, celle qui représente bien plus qu'un membre amputé. Il vient à peine de quitter l'hôpital de Saint-Marban, où on lui a assuré qu'on pourrait bientôt l'affubler d'une prothèse métallique tout à fait fonctionnelle. La nausée lui monte tout à coup.
« - Tiberius, la voix reprend, plus douce qu'à l'accoutumée. Tu es agité, pequeño. »
Il ne prend pas la peine de répondre, tandis que les doigts de la vieille dame cherchent à tâtons quelque chose sur la table basse. Un objet, une sorte de pendule, qu'elle lui agite devant les yeux. Elle ne dit pas un mot, mais soudain, la jambe de Ty arrête de s'agiter, et il se sent tout engourdi.
« - Qu'est-ce que tu fais, grand-mère ?
- Tu as besoin de repos, papito. »
Ce sont les dernières paroles qu'il entend avant que ses paupières ne le plongent dans la noirceur du sommeil.

Les ténèbres l'enserrent, un poids lui écrase les épaules et les poumons, sensation de suffocation, d'être pris au piège sans pouvoir échapper à son sort. Le sommeil est loin d'être réparateur, au contraire. Agité, il est assailli de souvenirs, qui tournent en boucle autour de lui, comme prêts à l'attaquer. Ils se remémorent à lui par la fin, lui insufflant les sensations ressenties au moment des événements. Ty se revoit, comme s'il y était ; néanmoins, il est étranger à la scène, y assistant par les yeux d'un tiers qui n'était pas là.
« - Je ne peux pas... Je ne peux pas continuer comme ça Ty, tu comprends ? Je ne suis pas assez forte pour ça... Tout ça me dépasse ! C'était pas censé se passer comme ça... C'était pas censé se passer comme ça...  »
Comme un écho, les mots résonnent et tombent comme des pierres dans son estomac. Il tend la main, il veut la retenir, lui dire de ne pas partir, mais aucun mot ne sort de sa bouche, et il s'observe détourner le regard, meurtri dans un orgueil qui l'empêche de faire un geste vers elle. Son visage embrouillé de larmes disparaît pour laisser place à une pièce éclatante.

Il se voit, lutter pour ouvrir les yeux, sa sœur à son chevet. C'est elle qui est de garde, et elle crie pour alerter les médicomages qu'il est enfin réveillé. Elle passe une main fraîche, presque maternelle sur son visage, pour le dégager de ses lourdes boucles brunes qui l'aveuglent presque. Il ne sait pas où il est, ce qu'il se passe. Tout ce qu'il sait, c'est que c'est douloureux, tout est douloureux, et qu'il n'arrive pas à se détacher de ce sentiment.
« - Ça va aller, lupito... Ça va aller, je suis là... »
Sauf que ça ne va pas aller. Le médicomage a la mine grave, alors qu'il lui annonce qu'ils ont du lui amputer la jambe, pour empêcher le maléfice de se répandre jusqu'au cœur, pour empêcher qu'il meurt. Il devrait se sentir soulagé, reconnaissant d'être en vie, mais tout ce qu'il souhaite, c'est être mort. Il a envie de hurler, tandis qu'il observe les larmes couler sur le visage de sa sœur, mais rien ne sort, tout reste coincé dans sa gorge tandis qu'il continue à remonter le temps.

La scène est floue, s'enchaîne comme un tourbillon d'images. Il est essoufflé, le cœur lui bat jusque dans les tempes, sa baguette est fermement serré dans son poing, tandis que de nombreux sortilèges ricochent autour de lui. Il a perdu son équipe de vue, s'engouffre dans un hangar. Pas question qu'il le laisse échapper, cette fois. Il lui a beaucoup trop glissé entre les doigts. C'est son honneur de Capitaine, mais également celui des Ollerton, qui est en jeu. Il ne laissera rien ni personne se mettre en travers de son chemin. Pourtant, alors qu'il regarde son double foncer tête première vers le piège, tout ça n'a plus d'importance. Ni la réputation,  ni le nom. Il a envie de lui dire, de l'empêcher d'y aller, mais c'est déjà trop tard, et une détonation retentit, aveuglante de par la puissance de la magie noire. Il entend des pas précipités, des cris effarés, des voix l'appeler.
« - Capitaine ! Capitaine ! »
Sans savoir que ça sera pour la dernière fois.

Un soleil éclatant l'aveugle presque. On est au début de l'été, à la fin du mois de juin. La cour intérieure de Blacknest est emplie de rire, de joie, de personnes qui se prennent dans les bras. Il se voit, là, son chapeau de sorcier à moitié de travers et sa cravate aux couleurs de Stormraven  défaite autour de ses épaules, comme à son habitude. Dans son poing, il sert le parchemin qui atteste de la réussite de ses examens, son D.U.C si ardemment acquis. Son père pose une main autoritaire mais réconfortante sur son épaule, l'attirant à part. Une étincelle brille au fond de son regard.
« - Je suis fier de toi, fils. »
Et enfin, Ty se sent accompli. Un sentiment de chaleur se répand dans son être, tandis qu'il sert solennellement la main de son modèle. Enfin, il y est arrivé. Il sera fort et respecté, comme son père.

Les souvenirs s'enchaînent ensuite trop vite pour qu'il puisse les saisir réellement. Sa sœur qui lui demande de devenir parrain, en lui remettant une boule braillarde dans les bras. Alors c'est ça, un coup de foudre ? Ressentir autant d'amour en une fraction de seconde ? Des couleurs, des dizaines de couleurs, des accolades et des bièraubeurres renversées. Encore une nouvelle victoire de l'équipe de Quidditch de Thunderbird. Son professeur de défense contre les forces du mal qui lui lance un regard réprobateur, en lui disant qu'il gâche son potentiel, qu'il devrait explorer plus que les méthodes traditionnelles, qu'il en a les moyens. Des souvenirs partagés avec ses meilleurs amis, ceux qui sont encore là et ceux qu'il a perdu de vue, des milliers de coups fourrés qui lui ont valu des remontrances salées. Puis le flot ralenti, comme saccadé après une course trop folle. Le visage de son père, c'est lui qui s'impose encore. Cette fois, il a les sourcils froncés, l'air renfrogné. Il réajuste sa cravate et replace ses cheveux qui commencent à grisonner sur son crâne.
« - Ne me parlez plus jamais sur ce ton. Et encore moins devant mon fils. Viens, Tiberius. »
Ty suit l'homme à grandes enjambées. Des regards les suivent, sans que personne ne vienne se mettre sur le chemin de d'Athur Ollerton. Le petit garçon sait qu'il a eu peur, mais qu'il n'a rien à craindre, tant qu'il est aux côtés de son père. Il attend quand même d'être arrivé au bureau de celui-ci, au cœur du Macusa, pour ouvrir la bouche.
« - Qu'est-ce qu'il a voulu dire, papa... Quand il a dit que nous étions des traîtres à notre sang ? »
Le petit garçon se tripote les doigts, d'un air affairé.
« - Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? »
Son père le regarde de toute sa hauteur, comme s'il pesait ses mots avant de lui répondre. Il fait le tour de son bureau pour venir se planter face à lui, fléchit les genoux pour pouvoir capter son regard.
« - Tu ne dois pas écouter ce genre de discours, mon fils. Tu entends ? Certaines personnes tenteront toujours de te rabaisser plus bas que terre, de te faire sentir inférieur. Tu ne dois jamais les laisser faire. Ces mots ne doivent pas t'attendre. Tu es un Ollerton, Tiberius. Un Ollerton ne doute jamais de ce qu'il est. Tu entends ? »
Entendre, oui, mais comprendre... Le souvenir s'achève ici.

Ty émerge enfin, le souffle coupé, comme s'il était resté en apnée pendant tout ce temps. De grosses gouttes lui coulent sur le front, ses doigts sont enfoncés dans les accoudoirs du fauteuil. Ses yeux parcourent son environnement, avant de se rappeler où il est. Son abuelita sort de la cuisine, une nouvelle tasse fumante à la main, un sourire aux lèvres.
« - Te revoilà ! Alors, qu'est-ce que tu as vu ? Dime ! »
De nouveau, elle lui fourre le contenant fumant dans les mains. Cette fois, il ne se fait pas prier pour en boire une gorgée, tellement il se sent assoiffé, tout sec. Le breuvage le réchauffe de l'intérieur, alors qu'il se frotte le front du revers de la manche.
« - J'en sais rien, c'était... Intense. Tout s'est enchaîné très vite... Tu me préviens la prochaine fois que tu fais ça, abuelita, qu'il l'accuse d'un air mécontent. Ty souffle, se passe une main sur le visage, exténué.  J'avais juste l'impression de ne faire qu'assister à ma vie, sans vraiment y prendre part... C'était vraiment étrange. Qu'est-ce que ça signifie ?
- Ay, elle souffle en lui repoussant ses mèches. Elle a beau être aveugle, une grand-mère sent ses choses-là. Ce n'est pas une science exacte, papito. Peut-être que cela signifie qu'il est temps de suivre ta propre voie. »
Ty détourne le regard, pour le perdre par la fenêtre qui donne sur la rue. Encore ces fichues énigmes d'indiens. Il aimerait qu'on lui donne une réponse claire, rien qu'une fois.
comment as-tu connu le forum :  candide CRUSH 1312400066  ton pseudo/prénom : harizon/audrey. ton âge : une année de moins que ty ! ta présence sur le forum : je rôde toujours, même quand vous m'voyez pas. ton personnage est un : inventé crédits avatar / gifs : Moonic (avatar). un dernier petit mot pour la fin ?  candide CRUSH 1009683

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