Home is where our story begins...
Alexis Walsh porte sa fille d'un bras et tient la main de son fils, pensive, alors qu'elle regarde cette imposante bâtisse qu'ils vont appeler chez eux. Les yeux du petit Liam font la navette entre la maison et sa mère, et il ne se départit pas de sa moue.
« C'était mieux quand même à la maison. » Et ça suffit à éclairer le visage de la femme qui ne peut retenir un léger rire.
« Liam, mon ange. Tu n'es même pas encore entré dans la maison. Il y a une balançoire dans ce jardin là! » Le garçon écarquille les yeux et fixe sa mère comme s'il essayait de débusquer un mensonge dans ses propos.
« Va voir si tu veux, c'est chez toi maintenant. Au bout du couloir quand tu passes la porte d'entrée. » Et il n'en faut pas plus pour qu'il lâche la main de sa mère et file en courant vers la maison. Cillian Walsh apparaît juste derrière sa femme pour voir son fils partir à la découverte de leur nouvelle maison avec le plus grand enthousiasme.
« Et beh, il a déjà oublié Wexford? » Il pose un baiser sur le front de sa fille qui dort le plus profondément possible. Voilà un bébé qui n'a pas peur de voyager.
« Si c'est aussi simple que ça, je ne vais pas me plaindre! » Elle lui sourit. C'est eux qui risquent d'avoir un peu de mal à oublier Wexford et leurs petites habitudes.
« Du coup, on a pas réussi à régler le problème pour le logement de mes parents, il vont dormir ici pour la semaine avant qu'ils puissent s'installer chez eux, ok? » Elle acquiesce.
« Les péripéties de déménager avec toutes la famille je suppose... » Ils soupirent tous les deux.
« Il était hors de question que je les laisse là-bas. Pas avec ces histoires d'évasions d'Azkaban, les journaux qui ne nous donnent que la moitié de la vérité, le ministère qui n'a l'air de rien faire... »« On sera bien ici. Au moins Liam et Barbara seront en sécurité. » Ils se répètent les mêmes choses depuis quelques jours. Depuis la nouvelle que des Mangemorts se sont évadés d'Azkaban. Depuis qu'ils ont pris la décision avec toutes la familles, grands-parents, oncles et tantes compris, qu'ils seraient tous plus en sécurités loin de leur Irlande natale. Comme s'ils voulaient se convaincre que c'est la bonne décision. Pour eux, pour les enfants, pour la famille.
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A house is made of bricks and beams. A home is made of hopes and dreams.
Barbara tient sa peluche par une oreille alors qu'elle se penche, la tête à travers les poteaux de la balustrade, en haut des escaliers de leur nouvelle maison.
« LIAM! » Sa voix rebondit sur les murs vides et le carrelage froid de la maison. Rien n'a encore été installé, les meubles sont dans une caisse quelque part dans l'entrée, et il ne s'agit pour l'instant que d'un corps sans vie. La tête de Liam finit par apparaître tout en bas de la cage d'escalier et il sourit à sa sœur qui lui fait de grands signes.
« Je prends la chambre sous les toits! » et il n'a pas son mot à dire que Barbara repart dans un coup de vent. Il rit doucement. Ce n'est pas comme s'il allait vraiment en avoir besoin, de sa chambre. S'ils sont revenus en Irlande, c'est surtout parce qu'il ne devrait pas tarder à entrer à Poudlard. Et ses parents tiennent plus que tout à ce qu'il aille à la même école de magie qu'eux ont fréquentée. Ils prétendent qu'on s'attache aux gens, pas aux lieux, mais il semblerait que Poudlard soit l'exception qui confirme la règle.
« Liam? » Il tourne la tête vers son père.
« Tu pourrais aller chercher ta sœur? La connaissant, si on la laisse continuer son exploration à grande vitesse, soit elle va casser quelque chose soit elle va SE casser quelque chose. » Il lève les yeux au ciel, parce qu'il a 11 ans et vraiment pas envie de babysitter sa sœur, mais il ne se plaint pas vraiment plus avant de rapidement monter les escaliers pour retrouver Barbara. La tâche n'est pas trop difficile, il peut suivre le bruit et les exclamations enthousiastes. Quand il arrive dans l'encadrure de la porte de la chambre qu'elle s'est choisie, la jeune fille a réussi à escalader le mur de façon précaire pour se hisser devant une petite fenêtre hors de portée. Il se dépêche de se mettre sous elle pour la rattraper quand elle tombera.
« Je croyais que tu ne voulais pas quitter New-York, Barbie..? » « Liam! C'est ma chambre, t'as pas le droit d... » et alors qu'elle se retourne pour parler à son frère, son pied glisse du rebord de la fenêtre et elle tombe dans les bras du jeune garçon qui accuse le choc dans un souffle. Elle n'est plus aussi légère qu'elle a pu l'être. Pour tout remerciement, elle lui offre le plus grand des sourires.
« On voit tous les jardins à côté depuis là-haut, c'est trop cool. Je suis sûre que Mamie voudrait voir elle aussi! » Son ton se fait un peu triste quand elle évoque sa grand-mère. C'est la raison pour laquelle elle ne voulait pas quitter New-York. Seule leur famille réduite, elle, Liam et les parents, sont revenus. Le reste de la famille est restée aux Etats-Unis. Et elle ne réalise pas encore vraiment, mais elle ne sait pas si elle va se faire à l'idée que, non, elle ne verra plus ses grands-parents au moins une fois par semaine. Liam la pose doucement sur le sol.
« Ça ira, le monstre. Tu sais qu'on peut les voir facilement, faut bien que ça serve à quelque chose d'être dans une famille de sorciers. Et moi je t'écrirais tout le temps quand je serais à Poudlard, tellement que tu en auras marre de moi avant même la fin de ma première année. » Barbara hausse les épaules en faisant la moue, prend son frère dans ses bras pendant un moment, avant de repartir en courant à son exploration de la maison. Elle pensera à autre chose comme ça.
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Home is where the heart is.
Elle a posé sa valise au pied du lit et elle ne peut s'empêcher de parcourir la pièce du regard, les yeux écarquillés. Elle ne pensait pas vraiment être surprise. Ses parents lui vantent l'école depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, et le frangin n'a pas manqué à sa promesse de lui décrire ses impressions du château avec une lettre quasiment toutes les semaines dès son arrivée à Poudlard. Mais elle ne s'est pas vraiment remise de la journée pour l'instant. Le train, le trajet de la gare jusqu'au château, la grande salle, le choixpeau, la salle commune de Serdaigle, et enfin ce dortoir confortable pour quatre.
« C'est dingue, hein? » La petite voix qui s'élève derrière elle la fait sursauter, et ça fait rire la petite brune qui vient d'entrer dans le dortoir à sa suite.
« Désolée, je ne voulais pas te surprendre... » Barbara rougit légèrement mais sourit à la nouvelle venue.
« T'inquiètes. Je crois que je suis un peu nerveuse parce que j'ai peur que le château cache encore des surprises. » Les yeux de la petite brune s'écarquillent.
« Pas dans la chambre j'espère! » Et elles rigolent toutes les deux, comme si c'était ce dont elles avaient besoin pour relâcher le stress de cette première journée.
« Amelia, c'est ça? » L'autre opine.
« Moi c'est Barbara, mais on m'appelle Barbie. » Et elle lui tend la main comme une vraie adulte. Main qu'Amelia prend un peu timidement.
« Malgré tout ce qu'on m'avait dit, je m'attendais pas à tout ça! » Et son amie répond d'un soupir dépité.
« T'as bien de la chance qu'on t'en ai parlé. Moi j'ai découvert tout ça ya deux mois! Et j'ai lu ce que je pouvais entre temps, mais figure-toi que yavait rien comme livre sur Poudlard dans ma bibliothèque chez mes parents. » Oh, une née-moldue. Barbara n'arrive même pas à imaginer ce que ça doit être d'être confrontée à tout ça si brusquement.
« Si tu as des questions, t'hésites pas. Je connais pas tout, mais j'en ai lu plein des livres. » Elle lui fait un clin d’œil et Amelia a l'air un peu rassurée. Et si elle n'en montre rien, Barbara aussi est un peu rassurée, elle ne doute pas qu'elle va s'entendre avec une de ses camarades de chambre au moins.
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Home is a place you grow up wanting to leave, and grow old wanting to get back to.
Elle offre son plus beau sourire à Liam qui vient d'ouvrir la porte, et pour toute réponse elle obtient un regard perdu. Il dévisage sa sœur comme si elle ne pouvait pas vraiment être là et, sans un mot, Barbara se contente de lui montrer les deux valises qui attendent derrière elle sur les marches. Un sourire en coin s'installe alors sur les lèvres de l'aîné.
« Et comment tu fais si je te dis non? » « Depuis quand tu es capable de me dire non, le Poufsouffle? » Il rigole à la réponse.
« Fais-moi un câlin avant de me demander un service au moins, le monstre. » Barbara tire la langue à son frère mais ne manque pas de le prendre dans ses bras. Elle a songé brièvement, au moment de quitter Dublin, à retourner s'installer avec le reste de la famille à New-York, mais l'idée n'est pas restée très longtemps quand elle a réalisé qu'elle pouvait aller faire ses études à Blacknest et y retrouver Liam.
« Ya une petite place pour ta fantastique sœur sur le canap' alors? » Il opine et se décale pour la laisser rentrer.
« Si tu me promets de ne rien casser pendant ton séjour, oui. » Barbara prend un air faussement offensé et récupère ses valises. En passant devant son frère, elle lui donne un léger coup de coude.
« Ça va être compliqué, tu sais que je ne fais pas de promesses que je peux pas tenir... Je te promets d'essayer de ne pas casser de choses auxquelles tu tiens réellement. » Liam lève les yeux au ciel.
« C'est la promesse la moins convaincue que j'ai jamais entendue. » Elle hausse les épaules et lui tire la langue alors qu'elle se dirige vers le salon. Elle est déjà venue le voir aux dernières vacances alors elle connait déjà le chemin, et elle a tôt fait de caser ses valises derrière le canapé où elle s'installe tranquillement sous le regard du frangin.
« Et je peux savoir ce qui me vaut l'honneur ou bien? » Il a un sourcil levé, comme s'il attendait une explication, mais il se dirige quand même vers la cuisine pour leur préparer un thé.
« T'inquiètes, je ne vais pas rester chez toi jusqu'à la fin des temps. Je vais commencer à l'université bientôt et je n'ai pas eu le temps de chercher un appart encore, alors je me suis dit que c'était l'occasion de profiter de la compagnie du meilleur de tous les frères. » Seul un rire lui répond depuis la cuisine. Liam arrive juste après avec les tasses, la théière et des cookies probablement faits maison. Un vrai accueil de Poufsouffle comme on les aime.
« Pas eu le temps de chercher, hein? » Elle acquiesce.
« T'es sûre que tu t'y es pas plutôt mise au dernier moment? » Et Barbara fait comme si elle n'avait pas entendu la question. Peut-être qu'elle est incapable de planifier bien les choses et d'être une adulte responsable, mais elle n'a que 19 ans et elle estime qu'elle est trop jeune pour être une adulte responsable. Pour l'instant, elle veut juste vivre sa vie, se plonger dans ses recherches, profiter de la présence de son frère, sortir avec des amis... Après une année de coupure à la sortie de Poudlard, dont elle a profité pour rattraper son retard sur les livres qu'elle voulait lire et participer bénévolement à des fouilles dans quelques endroits où la vieille magie fait encore des siennes, elle est prête à se montrer plus sérieuse et à reprendre de vraies études, à la demande de ses parents... mais il ne faudrait pas non plus trop lui en demander.
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Home is not a place, it's a feeling.
Elle se demande si elle a pris la bonne décision. Et elle se le demande depuis trois mois. Depuis qu'elle accepté ce "stage" qui va sûrement se prolonger pour un certain nombre d'années. Parce que oui, rechercher la magie et ses origines, ça a toujours été son truc, mais le faire dans le secret des locaux de Gringotts... La banque y met les moyens, et elle pourra surement s'adonner à toutes les expériences dont elle pourrait rêver... Mais le secret. Le secret n'a jamais été un concept qui a plu à Barbara. Tout Poudlard avait été au courant du mot de passe de la salle commune de Gryffondor quand son copain de l'époque le lui avait donné en sixième année. Alors les secrets... Depuis trois mois, elle a une boule au ventre à l'idée de ne devoir rien ébruiter de ce qui se passe dans le labo qu'elle va rejoindre. Parce qu'elle est juste incapable de tenir sa langue ou de discerner ce qui est important à taire ou non. Aussi parce que si elle veut découvrir tous les secrets du monde magique, ce n'est pas que pour elle-même, mais aussi pour le partager avec le monde entier. Enfin, le monde magique entier. Les moldus restent hors de question. Et elle évite d'ailleurs d'en croiser autant que possible parce qu'elle a déjà gaffé plusieurs fois. Elle a beau maîtriser le sortilège Obliviate, elle déteste l'utiliser. Le savoir est la chose la plus importante en ce monde, et en priver quelqu'un parce qu'elle a décidé que l'information ne devait pas circuler... Non, pas vraiment son truc.
Bref. Elle angoisse. Parce qu'elle ne sait pas comment elle va faire pour tenir. Et parce qu'elle ne sait pas pourquoi ils l'ont pris elle. Elle ne cache pas vraiment son talent pour gaffer. Alors elle tourne en rond dans l'appart dans lequel elle vient d'emménager au cœur du Londres sorcier. Et sa mère lève les yeux au ciel en préparant une tisane.
« Tu vas finir par me donner le tournis, Barbie, assis-toi veux-tu? » Barbara lève les yeux vers sa mère comme si elle avait oublié qu'elle était là. Et elle lui obéis, machinalement. Elle s'installe par terre devant son canapé et maintenant qu'elle ne peut plus occuper son cerveau en tournant en rond, elle ne peut pas s'empêcher de parler.
« Je comprends vraiment pas Maman. Tu me connais. Comment je vais faire? Je suis incapable de tenir ma langue! Dans deux jours, je vais t'avoir raconté tout ce que j'ai fait. J'ai toujours besoin de raconter ce que je fais à quelqu'un. Je suis incapable de vivre seule parce que j'ai besoin de raconter ma vie à quelqu'un. Tout le temps. Je pense pas être trop prétentieuse, mais soyons honnête je parle de moi bien trop souvent. Comme tu le dis, c'est bien la raison pour laquelle j'ai toujours pas trouvé un homme qui me supporte. Bon, peut-être que ça c'est parce que j'ai pas cherché... N'empêche. Si je ne te raconte pas tout, je vais finir ivre dans un bar quelconque à raconter tout au premier inconnu suffisamment généreux pour me payer un verre. Et si c'est un bar moldu, je n'imagine même pas. Bon, je ne fréquente plus les bars moldus depuis... Tu sais. Mais on ne sait jamais. Je vais vivre SEULE. Je vais peut-être avoir de mauvaises idées, comme aller boire avec des moldus, et personne pour me convaincre que je ferais mieux de m'abstenir. Je vais avoir besoin de partager les trucs funs que je vais trouver, comment je vais faire si je peux pas t'en parler? Ou à Liam? Ou Mamie? » « Prend un chat. » L'air totalement blasé, Madame Walsh sort de la cuisine et pose le plateau avec tisane et petits gateaux sur la table basse.
« Ou un chien. Ou un lapin, ou un crapeau, ce qui te fait plaisir. Adopte un animal et parle lui à lui. C'est pas comme si tu avais besoin de parler à quelqu'un qui te répond de toute façon. Je te connais, comme tu dis. » Et Barbara dévisage cette femme, ce génie sans pareil. C'est forcément d'elle qu'elle a tiré son intelligence. Cela aurait été bien qu'elle hérite de son sens pratique aussi, mais personne n'est parfait. Sauf Alexis Walsh.
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Home is where the wifi connects automatically.
Elle a l'impression d'être revenue à ses 8 ans alors qu'elle dévale les escaliers de la petite maison. Sa petite maison. Liam l'attends en bas des marches.
« Et tu comptes sur moi pour porter toutes tes valises peut-être? » Il désigne d'un mouvement de menton le tas de valise en vrac devant la porte. Elle sort rapidement sa baguette de la poche ventrale de sa salopette et d'un mouvement de poignet fait flotter les valises qui entrent sagement dans la maison.
« On est pas des moldus non plus, je peux m'occuper de porter les choses lourdes tu sais. » Il ricane.
« Heureusement que tu as la magie, vu les brindilles qui te servent de bras... » Elle lui donne un léger coup de poing dans l'épaule et aussi vite il fait semblant de souffrir atrocement. Son jeu d'acteur laisse clairement à désirer.
« Je suis pas si faible que ça, vaurien. Ça m'arrive de vraiment porter des choses lourdes. » « Sans les casser? I would like to see it. » Et cela lui vaut un second coup dans l'épaule mais cette fois, il se contente de rire et Barbara ne peut pas s'empêcher de sourire. C'est vrai qu'à la réflexion, elle ne se rappelle pas vraiment de beaucoup d'occasions où elle aurait porté des choses lourdes sans les casser. Des choses légères non plus ceci dit. Cela n'a pas grand chose avec le poids de ladite chose.
« En tout cas Pumpkin a l'air heureux de ne plus partager son lieu de vie avec trois chiens. » Barbara sourit en voyant le chat roux explorer tranquillement le salon.
« Mouais, je pense que c'est plutôt avec toi qu'il ne voulait plus partager. » « Hey! Je ne te permets pas! Ton chat m'adore! » Elle hausse les épaules comme si elle abandonnait l'idée de lui faire voir raison.
« Non mais, Barbie! Tu peux pas dire ça! T'as pas intérêt à te ramener devant ma porte la prochaine fois que tu as besoin de quelqu'un pour t'héberger hein! Je n'accepterais que Pumpkin et pas ton petit cul sur mon canapé. » Elle rigole et lance un clin d'oeil à son frère.
« Je bosse pour le Macusa dans un mois frangin, je vais devenir une vraie adulte, je vais devenir riche, plus jamais je n'aurais à squatter un canapé. » « Si tu le dis... Débarque pas devant chez moi en pleurant dans deux mois quand ils t'auront virée parce que tu es incapable de tenir ta langue. » L'air outré de Barbara est presque sincère.
« J'ai jamais dévoilé les secrets à Gringotts, ai un peu confiance! » « Mh... Reste à savoir si tu t'es améliorée à garder les secrets ou juste à modifier les souvenirs des gens... » Pour seule réponse, Barbara rougit légèrement et fait semblant d'être soudain très intéressée par ce que fait son chat.
« BARBIE! » « Oh ça va hein... J'ai quasiment pas fait de boulettes... ça arrive à tout le monde... » Tout le monde, peut-être pas. Elle, pour sûr. Mais elle a fait des progrès, et elle ne doute pas qu'elle va encore progresser et arrêter de parler de choses qu'elle devrait garder pour elle. Elle a toujours été très optimiste. Trop optimiste peut-être.